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Ce mois-ci, nous vous présentons une photographe arrivée récemment dans le Soissonnais : Julianne Rose
Je suis Julianne Rose, photographe australienne vivant à Paris depuis 30 ans.
Passionnée par l’image, j’ai grandi dans une petite ville du nord de l’Australie où la photo n’était pas une option d’études. À 18 ans, j’ai gagné un concours de beauté qui m’a amenée en Europe comme mannequin. Quelques années plus tard, j’ai enfin suivi ma vraie vocation : la photographie.
J’ai commencé dans les années 90, après avoir été mannequin et travaillé avec des grands photographes comme Guy Bourdin, Peter Lindbergh ou Sarah Moon. Ce fut ma vraie école : apprendre sur le terrain. Je pouvais étudier la lumière, le matériel, le rapport entre photographe et sujet etc. J’ai ensuite travaillé en tant que photographe professionnelle dans la mode, la pub, puis l’art contemporain.
Je dirais narratif, évocateur, parfois surréaliste. J’aime provoquer des émotions, raconter des histoires en images, souvent avec une portée poétique, symbolique ou engagée.
J’ai débuté en argentique avec Nikon et Pentax, puis Canon, notamment pour ses téléobjectifs comme le 200 mm f/1.4 que j’adore encore aujourd’hui.
Le passage au numérique s’est fait avec les Canon EOS 1 puis 5D, et maintenant j’utilise aussi un Sony Alpha 7, qui me permet de garder mes anciens objectifs avec une belle légèreté et sensibilité.
En ce moment, je travaille sur des projets artistiques autour de notre rapport au vivant.
Avec mon mari, artiste aussi, nous avons récemment quitté la ville pour construire un atelier entouré d’arbres. Un projet récent, The Nature of All Things, explore la relation entre corps humains et forêt, en brouillant leurs frontières. Mon travail reste centré sur l’humain, mais je cherche aujourd’hui à sensibiliser à l’urgence écologique.
Je crois que l’artiste peut parfois ouvrir des portes que d’autres n’osent pas franchir seuls.
Sally Mann m’a profondément marquée à mes débuts avec ses portraits en noir et blanc.
Elle m’a appris à voir la beauté dans le quotidien.
Doisneau et Lartigue m’ont aussi beaucoup inspirée.
J’aime quand une photo raconte une autre histoire à la deuxième lecture.
Plus tard, Cindy Sherman a ouvert mon regard vers l’art conceptuel.
Développez une vision personnelle forte, mais maîtrisez la technique.
Apprenez à montrer votre travail : aujourd’hui, la communication fait partie intégrale du métier.
Et le plus important : Photographiez ce que vous voyez, pas ce que vous pensez que les autres veulent voir.
Chacun a une histoire unique à raconter.
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