Ce mois-ci, nous vous présentons un photographe soissonnais, et non des moindres : André MALET.
Photographe voyageur mêlant photographie documentaire et esthétique picturale
Je fais de la photo depuis trop longtemps pour donner une date sans passer pour un dinosaure, disons que j’ai animé un club photo dans la région parisienne, fais des diaporamas et participé à de nombreux festivals en France et à l’étranger pour revenir à la photo proche de l’humain.
Je vais citer une phrase de Louise Bourgeois : Si vous ne pouvez pas vous résoudre à abandonner le passé, alors vous devez le recréer. C’est d’abord à la prise de vue une recherche du cadrage et de la lumière, le b. à ba de la photographie, ensuite un travail très élaboré en post traitement pour arriver à un résultat qui n’est ni une photo ni une peinture mais une approche personnelle des sujets capturés conduisant l’œil à l’essentiel !
Argentique au début bien sûr et aujourd’hui par obligation numérique, une solution de facilité puisque appuyer sur le déclencheur ne coûte rien, contrairement aux films qu’il fallait économiser, la photo devait être parfaite dès la prise de vue surtout pour les projections de diaporamas.
Depuis longtemps boitier Nikon pour des raisons de robustesse et de fiabilité , indispensable en voyage.
Je sors rarement sans mon boitier dans ce cas équipé d’un 28mm, plus discret et rapide à utiliser.
A chaque jour suffit sa peine, je me laisse guider par l’inspiration du moment.
Il y en a trop, mais puisqu’il faut faire un choix, là tout de suite je dirais Harry Gruyaert pour sa volonté de choisir des sujets d’une grande simplicité sublimés par la couleur et la lumière.
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