1- Peux-tu te présenter rapidement ?

Je suis Alex  Dinaut, photographe, réalisateur de 45 ans. Je viens du cinéma et de l’écriture, ensuite j’ai travaillé dans une agence de communication comme caméraman pendant 10 ans et petit à petit je me suis réorienté vers la photo. D’abord la photo de paysage puis la street. La bascule s’est vraiment faite post covid où je suis devenu freelance pour avoir plus de temps pour développer ma pratique photographique.

2- Depuis quand fais-tu de la photo ? et comment as-tu commencé ?

Je fais de la photo depuis longtemps, je n’ai pas de date précise… J’ai été initié par mon père qui pratiquait la photo avec son ASAHI PENTAX. J’ai toujours plus ou moins pris des photos. Ou cadrer en tout cas, avec les caméras.

3- Comment décris-tu ton style de photos ?

Je fais de tout dans mon travail, je peux faire tous les styles pour répondre à une demande client. Mais quand c’est pour moi, je pense être enfantin, farfelu ou poétique. Je suis proche de mon enfant intérieur et j’essaye de toujours d’insuffler une part d’innocence, d’espoir ou de candeur dans ma photographie. Parfois, je me révolte et je suis plus critique, plus « dirt ».

4- Argentique ou numérique ? Quel(s) boitier(s) ?

Numérique pour bosser, NIKON Z6, Z7 et Argentique quand je suis en vacances.

5- Quels sont tes projets en cours ou futurs ?

Je fais partie du collectif SPOT (ex StreetPhoto France), mené par Tristan Rousseau, avec qui nous avons beaucoup de projets en termes d’éducation et de rayonnement de la street photo en France.

Ensuite, je pars fin Mai en Mongolie avec l’association Azventurier pour réaliser un film documentaire sur le syndrome post traumatique chez les militaires. J’espère ramener quelques beaux clichés en même temps.

6- Un.e photographe coup de cœur

Il y en a trop… En ce moment, il y a Teryoshi et son flash cru, cquoilesbaye et ses expérimentations surréalistes, et Chinibolson avec son style reconnaissable entre mille.

7- Un petit conseil à donner à toute personne qui aimerait se lancer dans la photo

Pratiquez, pratiquez, pratiquez. Rater des photos et continuer… c’est une pratique frustrante. Il faut accepter cette frustration comme un levier de progression. Une bonne photo et ça repart.